Longue interview de Fuzati dans le magazine Society, en marge du concert du Klub des Loosers à la Gaîté Lyrique à Paris pour la première fois en live band !
Extraits :
- Tu n’as pas envie de dire quelque chose à travers tes disques ?
Avec le Klub des Loosers, j’ai toujours voulu faire quelque chose d’universel. Le premier album parle du mal-être adolescent, le deuxième du fait de ne pas se reproduire. Je n’ai pas envie de parler de religion ou de politique, je trouve que ce sont des sujets trop graves pour pouvoir les aborder dans un album. Ce n’est pas parce que tu fais de la musique que t’as la science infuse. Je trouve ça bizarre d’imposer un mode de pensée aux gens. Je ne veux pas être normatif. D’où l’humour, le second degré.
- L’humour, c’est un des ressorts fondamentaux de ton écriture ?
Oui, on me présente parfois comme houellebecquien, alors que je trouve que chez Houellebecq, tu n’as aucun espoir. Le Klub des Loosers, il y a la possibilité d’une issue, ce qui rend le truc un peu plus romantique. Le personnage essaie d’y croire. Ce n’est jamais une musique qui va te plomber. C’est de l’humour noir mais de l’humour. C’est ma personnalité aussi. J’ai toujours été un vanneur. À l’école, les autres prenaient cher. C’est la culture de la punchline, du freestyle, où il faut toujours chercher la phrase qui va mettre tout le monde d’accord. Quand j’ai commencé à rapper, au bout de trois semaines, alors que j’étais supernul, je savais improviser. C’est inné.
- Quel est ton processus d’écriture ?
Je déteste quand c’est scolaire. Je ne me mets jamais devant une feuille pour écrire. Quand une phrase me vient, je la note sur un carnet. Après, je regarde mon carnet, je vois ce qui peut aller ensemble et j’essaie d’en faire un texte. Mon inspiration, je ne la tire pas de bouquins ni de films, mon inspiration, c’est ça (il montre les gens autour de lui). L’observation. Quand je suis dans le métro, je ne lis pas, je dévisage les gens, je les regarde en train de jouer à Candy Crush sur leurs smartphones.
News
Klub des Loosers
april 20th, 2015
Réédition de Vive La Vie, le 1er album du Klub des Loosers

Dix années ont passé depuis la sortie du premier album du Klub des Loosers sur Record Makers : ça se fête !
Épuisé depuis des années, l’album ressort enfin en CD et en vinyle dans une toute nouvelle édition à retrouver ici !
Anne-Charlotte doit avoir un mari et deux enfants désormais, elle roule sûrement en Scénic. Fuzati est toujours ami avec sa main droite et amateur de jazz ; il demeure l’énigme qui a fait sa réputation. Ses nombreux copieurs ne pourront pas nier avoir écouté "Vive la vie" en boucle depuis dix ans pour pondre leurs hits gonflés à l’humour cynique. Souvent copié, jamais égalé, le b-boy de Versailles n’a pas réussi à se suicider vraiment comme le suggérait la pochette de "Vive la vie". Même son suicide commercial s’est soldé par un échec : la preuve, il est réédité à la demande générale !
"Fuzati est l’un des meilleurs rappeurs français de ces dix dernières années" Tsugi
"La plume la plus cynique du rap français" Next-Libération
"Dans Vive la vie, Fuzati rappait comme si sa vie en dépendait" Pierre Siankowski
Le Klub des Loosers est en effervescence sur les routes de France dans les prochains mois, et pour la première fois avec un groupe de vrais musiciens…
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Épuisé depuis des années, l’album ressort enfin en CD et en vinyle dans une toute nouvelle édition à retrouver ici !
Anne-Charlotte doit avoir un mari et deux enfants désormais, elle roule sûrement en Scénic. Fuzati est toujours ami avec sa main droite et amateur de jazz ; il demeure l’énigme qui a fait sa réputation. Ses nombreux copieurs ne pourront pas nier avoir écouté "Vive la vie" en boucle depuis dix ans pour pondre leurs hits gonflés à l’humour cynique. Souvent copié, jamais égalé, le b-boy de Versailles n’a pas réussi à se suicider vraiment comme le suggérait la pochette de "Vive la vie". Même son suicide commercial s’est soldé par un échec : la preuve, il est réédité à la demande générale !
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